Le SEA soutient une meilleure équité entre hommes et femmes

Journal Grand-Angle No 163 – Printemps 2019

L’égalité des sexes est inscrite dans la Constitution, mais ne se traduit pas encore dans les faits.

Le 14 juin 1991, près de 500 000 femmes se sont mobilisées en faisant grève pour défendre l’égalité entre hommes et femmes et qu’ont-elles obtenu? 28 ans après, le 14 juin dernier, une journée de grève de la femme a eu lieu en Suisse.

L’égalité des sexes est inscrite dans la Constitution depuis 1981 et la loi sur l’égalité est entrée en vigueur en 1996. Pourtant, en Suisse, les inégalités salariales persistent. Les femmes gagnent en moyenne 800 francs de moins par mois que les hommes pour un poste équivalent, soit près de 100 000 francs en 10 ans (source: OFS)…

Mais qu’en est-il des femmes à SIG ? Selon RH, les écarts salariaux entre hommes et femmes sont minimes. Anciennement certifiée par le label « Equal Salary », SIG a récemment décidé de ne plus faire appel à cette certification indépendante. Mais est-ce un bon message par les temps qui courent ?

Les plus de 300 collaboratrices SIG représentent 20% des employés totaux. Elles sont passées de 13% à plus de 17% des cadres supérieurs entre 2012 et 2019 (source: RH SIG). La tendance est bonne, mais nous pouvons encore mieux faire. À la rencontre « Ça vous regarde » de mars dernier, Christian Brunier a émis sa volonté de favoriser davantage la représentation des femmes à SIG.


La tendance est bonne, mais nous pouvons encore mieux faire.

Voici nos quelques pistes de réflexion pour aller dans ce sens : favoriser les plans de carrière des femmes, conserver le label Equal Salary, augmenter la durée du congé paternité pour éviter des discriminations à l’embauche ou encore favoriser le temps partiel chez les hommes et les femmes managers.

Néanmoins, de manière générale, force est de constater que nous sommes plutôt bien lotis : possibilité de faire du temps partiel, niveaux de salaires quasiment équivalents, horaire à la confiance et télétravail, qui nous permettent de trouver un bon équilibre entre la vie professionnelle et privée.

Hors considérations salariales et conditions de travail, il persiste encore beaucoup de comportements sexistes qui contribuent à maintenir les stéréotypes de genres, autant dans notre société qu’au sein de SIG. Ces comportements sont souvent banalisés ou sur le ton de la rigolade. À quand l’évolution des mentalités ?

Nous sommes tous concernés par ce changement de paradigme : il est temps de considérer les hommes et les femmes sur un pied d’égalité et pas que sur le papier. Dans cet esprit, le SEA soutient les mouvements pour plus d’égalité dans notre société avec l’implémentation de mesures concrètes et pérennes pour y arriver.

Caroline Cacheiro

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